Navigating ‘Small Objects of Foreignness’
Walking in Search of Decolonial Resistance in the Metropolis of Toronto”
DOI :
https://doi.org/10.25071/1925-5624.40421Résumé
Les discours totalisants sur la réalité de la métropole mondiale tentent encore trop souvent de contrôler son récit sociale et politique et d'en faire un objet idéalisé plutôt qu'un espace possédant une diversité de sujets et de perspectives. Marcher dans la ville est un acte d'expérience sociale qui permet au vagabond urbain de voir ce qui était auparavant caché ou inaccessible. La randonnée urbaine révèle ainsi comment les minorités raciales et ethniques ont été colonisées et marginalisées, et comment leurs communautés ont également été rendues invisibles. Cet article examine donc comment les pratiques métrolingues et métro-culturelles du cosmopolitisme, combinées aux micro-stratégies de décolonisation, servent à fournir un contre-lieu à l'espace totalisant du paysage urbain de Toronto. Pour ce faire, je mène cette enquête en me servant du roman de Dionne Brand What We All Long For comme toile de fond narrative et de ma propre expérience d'urbanisme aléatoire dans plusieurs quartiers de Toronto en explorant comment les communautés résistent et renégocient l'hégémonie des pratiques municipales et linguistiques coloniales.
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